Mes amitié à moi, c'est toute ma vie. C'est important. Quand je vois ces personnes qui m'ouvrent leurs bras, qui me sourient avec des yeux remplis de tendresse. Et bien je fond. Je souris bêtement. Je souris avec eux.

Sans eux, ma vie n'aurait plus aucun sens. Je serai perdue, comme une boussole qui déraille. La tête dans le vertige, je n'aurai même plus de repères. J'ai toujours envie de les voir, de leur dire que je les aime et que je veux les garder près de moi pour toujours.
Tous les merveilleux moments qu'on passe ensemble. A rire, a déconner, à faire les fous, à parler... tout simplement.
C'est si apaisant de parler dans les yeux à quelqu'un de confiant. De lui lâcher tout le carton de désespoir et de colère qu'on porte au plus profond de nous. Ils nous aident, nous conseillent et même nous console.

En y pensant, je ne trouve pas de défaults à l'amitié. Même quand les disputes éclatent et que les mots volent, il y aura toujours une réconciliation.
Vous penserez que je suis naïve... Mais c'est bien d'être un peu trop naïve plutôt que d'avoir les pieds à quatre mètres sous terre pour bien être sur d'être logique et réaliste.

[ Fla - Tigrou - Rémi - Lies - Chou ]
et les autres...

Eux* qui sont toujours là pour moi quand la tristesse me gagne. Eux* qui me console quand je pleure. Eux* qui m'invite chez eux quand la solitude m'accompagne. Eux* qui me font rire et me fait afficher un sincère sourire sur le creux de mon visage.

~ Eux qui sont eux tout simplement ~

K[i]i` »

Les vieux parfums doivent se mélanger. Aux nouveaux. Pour que je sois en équilibre. J'ai besoin de la lourdeur du passé et de la légèreté du futur. De déception et d'espoir. De vieux rêves mis de côté. De folie au coin du coeur. Et de la raison.
Je marche. Sur un fil de souvenirs et d'espoir. Un pied dans l'hier, et l'autre à cheval sur maintenant. Mais je tiens, et si je tombe... c'est pour me réveiller dans un vieux scénario, à nouveau sous les projecteurs de ce que nous étions. Si je m'envole trop vite, c'est pour effleurer l'illusion du bonheur que je créerai à partir de l'éternité.
J'ai vraiment du mal à me dire que je serai à nouveau confrontée à ces deux forces opposées.

Mais comme à chaque fois, je trouverai mon équilibre.

K[i]i` »

Je n'aime pas la vie d'aujourd'hui, celle ou justement on ne vit plus, on ne prends plus le temps de profiter, de s'emerveiller, on a oublié, non pardon vous avez oubliez de sentir chaque sensation. On ne voit plus, on n'entends plus. Dans votre monde, on ne voit plus qu'avec les yeux, on n'entends plus que le tapage de vos futilitées qui existent. On n'entends plus la vie autour de nous. On écoute la logique, le terre à terre me tue. Les mots de tout les jours m'énervent, ses mots qui sont dit sans importance, sans considération, il n'y a plus vraiment de Parole. Tout les mots s'envolent et disparaissent.
Le soleil à terni, les nuages sont gris, tout est beton; vos murs, vos sourires... Je ne me sens plus tellement prisonnière de votre monde, j'ai su m'échapper. Les limites, les contraintes vous ont ternis.
Je n'aime pas cette réalité dont vous ne faites pas attention.

Ou je suis moi, il n'y a plus de temps, pas de pendule pour se dépecher et m'empêcher de vivre. Je ne vous vois pas, je ne vous entends pas, mes yeux servent à me guider physiquement, je vois avec mon coeur, mes émotions me guident. Chaque jour est nouveau et plein d'émotions. Je profite de chaque instant. Je ne vous vois pas, ne vous entends pas, tout ce qui est de votre monde me survole. Je suis dans ma bulle et je m'eloigne de vous. Je suis là physiquement, uniquement. Vous n'existez pas vraiment chez moi.

"Je voudrais poser mes mains sur tes oreilles, et que toi aussi tu me bouches les oreilles et qu'on n'entende plus le monde exterieur, je voudrais fermer la porte de la ptite bulle pour que ni toi ni moi n'en sorte et que personne n'entre, je voudrais que de l'intérieur on n'entende pas les résonnement du monde qui tourne ..."

Seulement parfois les autres tapent sur la bulle, ça résonne... Ca m'insupporte !!!

K[i]i` »